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      - Dans la nuit du 17 au 18 mars, 140 hommes passent au sud de Mondovi : 123 Fells sont tués et 10 faits prisonniers.
      - Le 10 Avril suivant, agissant sur renseignements, le 1er REP est héliporté et transporté par voie routière dans le Djebel Debar. II se met en place par vagues successsives a partir de 13H30. Sa mission est d'interdire toute fuite vers le nord des éléments rebelles repérés. A 14h 15, les premiers accrochages ont lieu. Arrivée la première , la 4e compagnie est aussitôt prise à partie par un groupe de rebelles. Les fellaghas résistent furieusement durant toute la journée, tentant commme d'ahbitude de tenir jusqu'à la nuit pour profiter de l'obscurité. Les légionnaires- parachutistes ne leur en laissent pas le loisir et réduisent les résistances les unes apres les autres.
      Dans ce terrain qui lui est étranger, la katiba venant de Tunisie a perdu 38 tués et 5 prisonniers. Le 1er REP qui compte 7 tués et 17 blessés récupère en outre, un mortier de 50 mm, une MG M, 2 PM et 27 fusils de guerre. Parmi les morts, triste journée, le sergent Roufosse, huit ans de service, titulaire de la médaille militaire, décoré de la Croix de Guerre des TOE, et de la croix de la valeur militaire avec trois citations dont une à l'ordre de la Division. Devant ses échecs répétés, le commandant décide de forcer le passage en engageant plusieurs unités simultanément et en divers points de franchissement 600 fellaghas réussissent à passer le barrage au sud immédiat de Souk-Ahras sans être décelés.
      Les tranchées ne sont découvertes que dans la matinée. Les 9e et 14e RCP sont chargés de l'opération et le 1er REP est en réserve de ZEC à Duvivier. Le 30 Avril (Camerone) , la situation nécessite son engagement dans le secteur de la route de Souk-Ahras à Sedrata. Les légionnaires-parachutistes vont fêter Camerone a leur manière. Chargés de l'effort principal, ils gravissent les djebels, fouillent le maquis, sont enlevés en hélicoptère pour ratisser une autre partie de terrain, puis acculent les fellaghas sur le barrage. Parfois, un colup de feu, un homme tombe. Survient alors l'aviation qui "straffe" tout ce qui bouge. Une période de silence puis le feu se déchaîne. Les rebelles pris au piège vendent chèrement leur peau. L'artillerie, les mortiers, à nouveau l'aviation s'acharnent sur eux.

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